Corallinales des mers italiennes: connaissance actuelle et futures perspectives
Corallinales des mers italiennes: connaissance actuelle et futures perspectives
A présent peu de travaux sont consacrés aux algues rouges calcaires (Corallinales, Rhodophytes) des mers italiennes. Pour la plupart il s'agit de signalisations tloristiques, concentrées là où ces espèces sont les plus fréquentes. Les espèces recensées sont au nombre de 54, elles appartiennent à 2 familles (Corallinaceae et Sporolithaceae), à 6 sous-familles (Corallinoideae, Austrolithoideae, Choreonematoideae, Lithophylloideae, Mastophoroideae, Melobesioideae) et à 18 genres. D'un point de vue phytogéographique, on peut noter que la distribution de Corallinales dans les mers italiennes n'est pas homogène, car il y a un certain nombre d'espèces plus présentes que d'autres, probablement plus connues ou faciles à recueillir, com me d'autre part il y a un certain nombre de mers italiennes qui semblent plus ou moins riches d'espèces. 22% des attributions chorologiques ont été ici mis àjour en fonction d'une information de plus en plus rapide et pandémique, qui exige globalement plus d'attention. En fonction de la distribution spatiale, géographique (globale) et de la bathymétrie, ainsi que de la distribution temporelle et de leur présence dans la nature pendant plusieurs années (vivantes), décennies, siècles ou ères (fossiles) les Corallinales peuvent représenter un instrument naturel utile pour l'enregistrement des changements environnementaux aujourd'hui plus que jamais actuels (global change), tels de véritables "indicateurs biologiques". On justifie ainsi la mise au point de tests quali-quantitatifs: destructifs, avec MTT, pour l'étude des variations de biomasse; non destructifs, avec Alizarin red, pour l'étude des variations du niveau de accroissement et avec Alamar Blue, pour l'estimation de la vitalité, etc. destinés à mieux définir le role de ces algues dans l'écosystème marino